Chaque livre ci-dessous est présenté avec l’accord de son auteur ou dépositaire.
Et tu ne savais pas tout
,Créateur
Des signes qui apparaissent un jour, des doutes qui naissent, puis des questions, bientôt suivies du besoin irrépressible de savoir et de comprendre.
Célyne a traversé une épreuve que beaucoup de femmes et d'hommes connaissent, celle de voir l’être cher, un jour, se prendre à aimer une autre femme, un autre homme, jusqu'à quitter son foyer.
À travers son témoignage, Célyne a à cœur d'apporter une aide, et même de l'espoir, aux personnes traversant cette expérience, en leur montrant comment l'on peut la transcender et garder l'envie et la joie de vivre.
Souvenirs d'inscrit maritime en seconde moitié du XXe siècle
, biographieCréateur
J’avais tout juste 17 ans. J’allais embarquer sur un navire armé au long cours, et c’était la première fois que je quittais mes parents et mon Saint-Gilles pour si longtemps.
Les navigations au long cours et de cabotage vers l’Extrême-Orient, l’Afrique, l’Amérique du Sud, le golfe Persique, les pays de la Méditerranée, le Nord de l’Europe…, m’entraînaient à des absences allant jusqu’à un an. Pour avoir une vie de famille plus équilibrée avec mon épouse et nos enfants, j’ai fini par rechercher une navigation de proximité au cours de laquelle mes absences, le plus souvent très courtes, n’ont jamais dépassé deux mois. Nous avons alors su apprécier ce qui nous manquait tant : le bonheur d’être ensemble. Les longues séparations sont toujours très dures à vivre, et cela pour tout le monde, je le crois.
Vendéen, Guy Boucard est né à proximité de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Très jeune, il est attiré par la mer et les bateaux. Ainsi, il débute novice, puis devient matelot au long cours. Après une scolarité à l’école nationale de la marine marchande à Bordeaux, il navigue comme lieutenant au long cours et au cabotage. Il a 26 ans quand lui est confié un premier commandement. Formé ensuite à l’hydrographie pour les travaux maritimes, il travaille à l’étude des fonds marins, à l’installation de sea-lines, à des forages sous-marins, au relevage et au renflouement d’épaves. Et pour finir, cinq ans après avoir quitté Cherbourg, il rejoint Le Havre où il commande à la Société de Remorquage et de Sauvetage Les Abeilles la moitié de sa carrière.
Chevalier du Mérite maritime en 1990.
Eva ou Boulevard de la Libération
, AutobiographieCréateur
Quelle douleur ! Quelle vérité ! Quelle souffrance !
Comment l'auteur arrive-t-il à mêler la beauté du message d'un humaniste et une telle conclusion, celle d'un drame familial odieux et pervers ?
J'apprécie l'écriture fluide de l'auteur, de ses mots, si forts, qui attaquent avec violence, glaive à la main, tout en parvenant à protéger les êtres qu'il aime.
Il parvient à rendre incroyable sa vie qui bouleverse le lecteur et rend irréel son parcours, pourtant scellé devant deux tribunaux de Provence.
L'auteur va-t-il connaître la paix intérieure dans les années à venir ?
J'ai encore quelque chose à vous dire
, autobiographieCréateur
Je suis grand-père et je vis l’un des plus merveilleux moments de la vie parce que j’ai le temps de réfléchir et d’écrire en toute tranquillité à mes petits-enfants.
Avec le temps, la vie passée s’estompe peu à peu, et il faut creuser, tel un archéologue, pour exhumer des souvenirs fossiles. Pour écrire cette vingtaine de contes, je me suis replongé pour vous dans les différents âges de ma vie. J’y ai trouvé des souvenirs oubliés, peut-être en ai-je enjolivé certains.
En lisant "le Hanneton", "Montmorency", "Solidarité" et "Vieillesse", vous pénétrerez dans l’intimité de ma mémoire. Peut-être trouverez-vous alors que ce Bon-papa dont je vous parle est bien différent de celui que vous connaissez !
Bon-papa
Soixante mille jours à nous deux
, biographieCréateur
Pourquoi ce livre ? La première idée fut bien sûr de découvrir, ou redécouvrir, l’histoire de la famille, de mieux connaître nos origines et de pouvoir transmettre cette mémoire familiale aux futures générations. La seconde idée était de montrer au lecteur que, contrairement à ce que l’on pense parfois, nous avons des vies exceptionnellement riches si l’on reste libre et de bonnes mœurs, que l’on cultive la vertu et que l’on fuit le vice. Ce livre se veut optimiste sur la vie, un passage qui dure environ trente mille jours pour certains d'entre nous.
Ce projet a été facilement partagé par tous les membres de la famille. Il restait à convaincre les parents. Leurs premières réactions furent la surprise, l’étonnement, les pleurs de joie, et le doute aussi : « Mais... on n’en est pas capables et on n'a rien à raconter d’intéressant ! » Une vie ordinaire en somme... Aujourd’hui, ils sont surpris du résultat, et je pense que vous aussi allez l’être par le parcours qu’ils ont réalisé et la richesse qu'une vie peut contenir. Au fil des pages, on se rend compte également de l’évolution technologique au fil du temps, de la portée des décisions politiques, de l'impact des guerres, et des changements radicaux qu’elles entraînent.
Il n’était pas trop tôt ni trop tard pour faire cet exercice, mais il a fallu du temps, environ un an, pour raconter, enregistrer, écrire, structurer, relire, corriger, éditer, et je sais que cela leur a demandé beaucoup de travail à tous les deux. Je tiens à remercier Élisabeth qui a passé beaucoup de temps à leurs côtés pour réaliser ce livre.
Merci du fond du cœur à mes parents pour cet ouvrage qui pourra servir de courroie de transmission à la famille. Et peut-être que demain l'un de nos enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants prendra le relais pour écrire la suite de notre belle histoire. En tout cas, je l’espère vraiment. Bonne lecture ! Jean-François
Idrissou
, autobiographieCréateur
Histoire de Jean-Pierre Capron, né au Mans en 1943
Elle était célibataire et travaillait au mess des officiers à l'Hôtel de Paris, le Mans. Elle habitait chez ses parents, 118 rue du Préau, Le Mans.
Mon père était officier, pilote de la Luftwaffe. C'est dans le cadre de son travail que ma mère a rencontré mon père et, le 24 décembre 1942, ils ont passé le réveillon ensemble, à l'Hôtel de Paris.
Le jour de ma naissance, le 24 septembre 1943, ma grand-mère a trouvé des photos de mon père, elle les a brûlées. Ma naissance a été désavouée, j'étais trop typé : grosse tête, cheveux blancs, yeux bleus, j'ai été caché et mis en nourrice à Écommoy.
À la fin de la guerre en 1945, ma mère est partie au Cameroun avec un homme qui m'a reconnu en 1948 lorsqu'il l'a épousée. Cet homme, dont le prénom était Paul, se faisait appeler « Raymond », car il ne voulait pas que Simone se souvienne de l'« autre Paul », mon père. Violent et jaloux, Raymond lui interdisait de me prendre dans ses bras, de jouer avec moi… allant jusqu'à nous battre, elle et moi.
Ma soif... de vivre
, biographieCréateur
J'ai vu le jour à Paris, et tout ce que je raconte sur le début de ma vie là-bas, c'est ce qu'on m'en a rapporté, car je n'en ai pas de souvenirs. Je suis né le 6 mai 1952, dans le 14e arrondissement, quartier Montparnasse, à la clinique Pinard. Étrange comme nom, mais authentique ; un nom qui me suivra longtemps… Premier jour. Carnet de santé. Nom : Chupin ; prénom : Claude. Enfant en bonne santé, mais, déjà, enfant compliqué, car… pas de mère.
Né sous X, placé dans un orphelinat puis au sein de plusieurs familles d'accueil, j'arrive quelques années plus tard à Nantes où un couple choisit de m'adopter. Or, les conditions de ma naissance et de ma prime enfance me suivent et me hantent malgré moi. Jeune homme, je trouve l'évasion dans les joies de l'alcool ; joies très relatives, puisque j'en deviens bientôt esclave. Commence alors une lutte, si longue, au terme de laquelle je parviens enfin à m'extraire des griffes de ce fléau.
Abstinent depuis 2001, ma motivation première en livrant ici mon témoignage est de redonner espoir et force à ceux qui doutent dans leur combat pour retrouver la liberté et la soif… de vivre.
Je voulais vous dire
, autobiographieCréateur
Hubert Laine, précis dans ses récits, doué d'un talent de conteur, a été sollicité par ses frères et sœurs pour écrire leurs souvenirs. Tout d'abord réticent, il a enfin cédé à cette pression et a commencé à les rédiger sur une machine à écrire, avec toutes les difficultés que cela suppose. Les manuscrits, confiés à une première rédactrice, se sont égarés. Partiellement découragé, à 75 ans, sans formation, il s'est remis à la tâche sur un Mac. Quel bonheur pour nous, lecteurs ! Ses textes, parfois croustillants, parfois plus sérieux, nous font découvrir un personnage malicieux, plein de vie et particulièrement attachant.
Quant à la seconde partie, la généalogie, le choix qui a guidé cette présentation fut déterminé par le désir de mettre un visage sur chacun des ascendants de cette nombreuse famille. En sortant de la représentation classique qu'est l'arbre généalogique, il fallait pouvoir accéder facilement à chacun des membres. La segmentation de la structure familiale, par degré de parenté (ascendants/descendants, oncles/tantes, neveux/nièces, cousins/cousines) comme le montre la hiérarchisation de cet ensemble pages 130 et 131, permet ainsi à chacun de retrouver les siens et de remonter le temps en côtoyant à nouveau les êtres chers, éloignés ou disparus.
Vive la colo !
, biographieCréateur
J'ai fait ma première rentrée scolaire au cours préparatoire à l'âge de six ans seulement, car les jardins d'enfants n'étaient pas encore très répandus. C'est pratiquement ce jour-là que j'ai décidé de ce que je ferais plus tard. Dans notre école, il y avait un petit Africain, et j'ai immédiatement été attirée vers lui. Je me suis alors dit : « Quand je serai grande, je serai maîtresse d'école en Afrique. »
Outre un attrait précoce pour l'Afrique, Pierrette fut dès son plus jeune âge sensible aux différences entre les humains, que ce soit au niveau de l'origine sociale, de l'origine culturelle ou bien de l'aspect physique. Tourmentée au plus profond par les exclusions subies par certains, elle n'a eu de cesse de vouloir s'impliquer et de faire tomber les barrières leur fermant l'accès à une vie normale parmi leurs semblables.
Son désir était de devenir institutrice et de pouvoir ainsi transmettre les valeurs, qu'elle estimait justes, de fraternité et de respect, de partage et d'entraide. Malgré des problèmes de santé importants semblant compromettre ses projets, sa détermination fut plus forte que tout et, en 1959, alors âgée de quinze ans, elle commença une carrière à la fois de monitrice de colonies de vacances, qui l'emmena jusqu'en Afrique, mais aussi d'aide de classe. Elle choisit d'exercer au sein de colonies accueillant des enfants malades et handicapés, et s'occupa ainsi de jeunes touchés par la tuberculose, la poliomyélite ou la myopathie, et d'autres encore, atteints de cécité ou de surdité.
Elle exerça au sein des colonies jusqu'en 1980 et comme aide de classe jusqu'en 1982. Elle nous en livre ici un témoignage émouvant, plein d'humanité et d'espoir, en retraçant pour commencer ses années de jeunesse.